Alexandre Perraudin : 40 ans de boîte !

 
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Adolescent, il a débuté un apprentissage de maçon chez Vaudan SA , dans l’entreprise que dirigeait son père, Guy. Aujourd’hui directeur à son tour depuis 2004, le patron âgé de 55 ans revient sur parcours professionnel.

Malgré une place d’apprentissage qui lui tendait les bras comme employé de commerce à la BCV au Châble et un intérêt pour le métier de dessinateur, le jeune Alexandre opte finalement pour le métier de maçon. « Cela m’a facilité la vie à ce moment-là » se souvient Alexandre, alors adolescent et skieur de compétition qui intégrera l’équipe suisse : « En effectuant mon apprentissage dans l’entreprise que dirigeait mon père, je pouvais concilier sport et vie professionnelle ; c’est l’une des premières raisons qui m’ont fait choisir ce métier. Par la suite, je n’ai pas regretté. » Le travail en extérieur et l’ambiance sur les chantiers ont tôt fait de conforter le jeune Alexandre dans son choix : « J’ai apprécié surtout de pouvoir travailler avec mes mains, même si le métier est très physique et que les horaires sont conséquents. » 

Respecté, exigeant et empathique

 Avec papa comme patron, Alexandre est « au front » à la maison aussi : « Il m’encourageait et me réprimandait aussi plus souvent. Pas moyen d’y échapper ! » sourit-il en précisant toutefois que s’il était de bon conseil, ce furent toutefois plutôt les ouvriers et les contremaîtres sur les chantiers qui l’ont formé. « Mon père, lui, me drillait à distance en fonction des informations qu’ils recevaient. » Après quelques années de ski en équipe suisse, Alexandre met un terme à sa carrière sportive et décide alors de se perfectionner dans son métier en intégrant l’école de chef de chantier, une école technique de la construction aujourd’hui appelée l’école de conducteur de travaux à Fribourg : « J’y ai vécu de beaux moments. » Diplômé, il finit les cours de maîtrise en 1997 :« J’ai bossé ensuite pendant sept ans avec mon père avant de reprendre la direction en 2004. » Patron respecté, exigeant mais empathique, Alexandre est à la tête aujourd’hui de près de 80 employés, de la gravière et de la centrale à béton. « Cela fait 40 ans que je suis dans la boîte, j’en ai vu des chantiers », résume avec fierté le directeur qui n’envisage toutefois point d’égaler la longévité paternelle : « Je ne pense pas atteindre les 56 ans de boite de mon père. Chaque chose en son temps, il faut savoir passer à autre chose. L’important étant de bien préparer le passage à la retraite tant pour l’entreprise que pour soi-même. » On l’imagine déjà s’adonner pleinement à ses passions pour la race d’Hérens et les champignons.

 
 
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